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Gaël Lépingle

23 novembre 2006 de 21h00 à 23h59

Gaël Lépingle

Je préfère la réalité

2003, 40 min, autoproduction, couleur, France

"Rita Hayworth, ma grand-mère et moi. Le temps passe. Les

images vieillissent… elles aussi". [G.L].

Un collage visuel et sonore détonant qui superpose et croise les destinées d’une grand-mère face à un Alzheimer naissant et de la star de cinéma Rita Hayworth.

La Prisonnière du pont aux Dions

2005, 27’, autoproduction, couleur, France

« J’avais quatorze ans lorsque Georges Besse fut exécuté. Quelques mois plus tard, les membres d’Action Directe furent arrêtés dans une ferme du Loiret, non loin d’Orléans où j’habitais. J’en perçus des mots, des noms, des images, réduits au fait divers. Et puis plus rien. Un nom m’était resté cependant. Celui de Nathalie Ménigon. » [G.L.]

Sur les brisées esthétiques des films-essais, La Prisonnière du Pont aux Dions s’inscrit au croisement du politique et de l'intime. Enraciné dans les fragments d'un texte du philosophe Alain Badiou – analyses des idéologies révolutionnaires du vingtième siècle -, le film fait advenir la figure de Nathalie Ménigon. Combattante au sein du groupe Action Directe, n'ayant jamais renié la violence de son engagement politique, Nathalie Ménigon est aujourd’hui très malade. Et se voit toujours refuser une demande de libération conditionnelle, alors que sa peine de sûreté est révolue. Le retour dans notre actualité, à travers les revendications politiques d’AD, de cette mémoire totalement occultée entre étonnamment en résonance avec quelques-unes des questions les plus brûlantes de notre époque : précarisation, expulsion, paupérisation, chômage,etc. Fondé sur une diversité de matériaux textuels (pensée philosophique, brochure de tourisme, tracts, "journal intime"), La prisonnière du pont aux Dions est un film qui ne craint pas la parole, très présente, et interroge, entre autres, les devenirs répressifs et sécuritaires de nos modes de vie.


Gaël Lépingle a collaboré aux Etats Généraux du film documentaire de Lussas pendant dix ans. Il se partage entre ateliers de programmation, livrets d'opéras pour enfants et contribution à différentes revues de cinéma (La revue Documentaires, Vertigo). Il a réalisé trois films documentaires, tous autoproduits, "Les Mercredis" (1998), "Je préfère la réalité" (2003) et "La prisonnière du pont aux Dions" (2005).

Il a permis de faire redécouvrir l'œuvre du cinéaste Guy Gilles à travers différents festivals et publications.

Je préfère la réalité a été sélectionné dans le festival : Les Écrans documentaires (Arcueil, 2003).

 

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