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Le monde des Wards

17 avril 2015 de 19h00 à 18 avril 2015 de 18h00

Extrait en wardwesan de Ward I- IIe siecle, Frederic Werst

Vendredi 17 avril 2015, 19h

Le langage comme vision du monde : Lectures par Nicolas Tardy et Frédéric Werst, suivies d’une rencontre animée par Amandine Tamayo (Peuple & Culture Marseille)

Nicolas Tardy

Gravitations autour d'un double soleil

 

Frederic Werst

Ward Ier–IIe siècle, Seuil, « Fiction & Cie », 2011
Ward IIIe siècle, Seuil, « Fiction & Cie », janvier 2014.

 

Samedi 18 avril 2015 :

Prendre un moment pour jouer avec les mots : les nôtres avec les autres, ceux du français avec ceux des langues étrangères, les proches avec les lointains… Un voyage possible à tous,  car la parole est notre pays commun.

14h – 17h : Atelier d’écriture proposé par Frédéric Werst

(Sur inscription auprès de Peuple & Culture Marseille // 04 91 24 89 71 / / participation 10€ / 5 €  pour les adhérents) 

 

 

Projections au cinéma le Miroir

Deux films, en apparence très différents – le premier est un documentaire “sérieux”, le second une fiction volontiers ironique – mais qui ont en commun un regard sur l’Autre, une écoute attentive de la langue étrangère, une expérience originale des rapports entre cultures différentes. 

18h00 : Le salaire du poète de Eric Wittersheim, (France, 2008, 59 min)

Pour la première fois depuis des années, sur la petite île de Motalava, tout au nord du Vanuatu, un nouveau chant sera écrit dans la langue des ancêtres – la langue du dieu Quat et entrera dans la coutume. Mais plus surprenant, ce nouveau chant traditionnel est écrit en l’honneur d’un Blanc, un jeune Français que tout le monde appelle là-bas “Alex”.

Le film sera suivi d’une discussion avec Frédéric Werst et en présence de Monika Stern, ethnomusicologue spécialiste de l’Océanie (à confirmer)

19h45 : Soins et beauté de Alejandra Rojo, (France, 1999, 52 min)

Mum, vieille réfugiée latino-américaine au passé obscur, tient une boutique de manucure avec l'aide de ses deux filles. Ce n'est que la partie visible de son travail, l'arrière boutique étant le théâtre d'une étrange école clandestine…

Les film seront suivis d’un échange. 

 


 Le projet Ward de Frédéric Werst vise à raconter l’histoire d’un peuple imaginaire, les Wards.   

Présenté comme tel, il pourrait s’agir d’une œuvre de science-fiction. Pourtant, Ward n’est pas une « saga » au sens conventionnel : ce peuple n’est pas ici le prétexte à une intrigue obéissant aux règles de l’exotisme ou de la fantasy. Ce serait le réduire à l’état de simple objet de curiosité, et aller à l’encontre des principes qui ont guidé l’écriture de ces livres.

On a choisi plutôt de partir de leur littérature, et d’en donner un grand nombre de fragments, touchant à divers domaines : récits, mythes, poésie, textes religieux, philosophie, histoire, etc.

Du monde des Wards apparait ainsi ce qu’ils en ont dit eux-mêmes. 

Et puisqu’il était question de laisser la parole aux Wards, cela ne pouvait se faire qu’en les laissant s’exprimer dans leur langue, le « wardwesân ». Ward est donc un travail bilingue, les textes en wardwesân étant accompagnés d’une traduction française. On y trouve, en outre, une initiation à la grammaire du wardwesân ainsi que des lexiques.

Les deux volumes qui, pour l’heure, composent ce cycle sont des « romans-anthologies ». On y rencontrera les textes fondateurs de cette culture écrite, avec ses auteurs, ses genres littéraires, ses écoles, ses développements. Bien entendu, le parti pris chronologique présente l’évolution de tout ce matériau linguistique et littéraire au cours de l’histoire des Wards, à la manière d’une tradition sans cesse réinterrogée et renouvelée.

 

 

Né en 1970, Nicolas Tardy vit à Marseille. Publie sur différents supports. Travaille parfois en collaboration avec des artistes ou des musiciens. Anime des ateliers d'écriture depuis 1999, notamment avec Peuple et Culture Marseille. Co-dirige, avec Caroline Scherb, les éditions Contre-mur (www.contre-mur.com). 

Le hasard n'est pas identifiable dans le n°11 Au commencement était le verbe à la fin le monde sans fin de la revue numérique d'ici là ; Des corps, en collaboration avec Claude Horstmann (dessins), aux éditions Ripopée ; vous avez demandé la lisibilité, dans le n°29 de la revue BoXoN sont ses dernières parutions.

 

Texte tout juste terminé (février 2015), Gravitations autour d'un double soleil est une traversée — oscillant entre répétitions minimalistes et échappées free — du XXe siècle, de 1914 à 1993. Sa colonne vertébrale est la vie terrestre de Sun Ra. Autour de cette figure singulière, s'agglutinent différents sujets qu'il cristallise : la représentation de l'homme noir ; le rapport de l'individu au groupe ; l’intérêt pour la science, réelle ou fictionnelle ; l'omniprésence de la musique, savante ou non…

    

 

 

 

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