Fabulous de Audrey Jean-Baptiste
30 septembre 2021 de 20h00 à 23h00
Première soirée organisée dans le cadre du cycle de cinéma » Poétique de la relation », construit dans le cadre de l’atelier de spectateurs-programmateurs.
Fabulous de Audrey Jean-Baptiste, 52 min, 2019
Après plus de dix ans d’absence, Lasseindra Ninja, icône internationale de la scène voguing et militante LGBTQ retourne en Guyane, son pays natal. En effet c’est la première fois que sera donnée une master class de Voguing sur ce territoire où l’homosexualité est un sujet très sensible.
Obligé de fuir à cause de la marginalité de son orientation sexuelle, Xavier Barthelemy, ne pensait jamais revenir à Cayenne. Surtout pas depuis qu’il s’est affranchi, libéré et qu’il s’appelle Lasseindra. Donner cette master class sera pour lui l’occasion de se confronter à son passé et ses fantômes. Une opportunité extraordinaire aussi de rencontrer la nouvelle génération qu’il inspire et qui, contrairement au jeune qu’il était, veut s’affirmer avec le souhait que la communauté guyanaise accepte enfin leurs différences.
À travers la danse mais aussi de nombreux portraits hauts en couleurs, Lasseindra redécouvre son pays et permet au spectateur de se questionner sur la notion de genre et d’identité. En creux, ce film offre un point de vue encore inédit sur la Guyane Française et nous rappelle combien le combat pour la liberté est encore loin d’être gagné. Cette histoire de libération physique et mentale, pleine d’énergie et de sincérité, est aussi le témoignage d’un parcours du combattant exceptionnel.
En présence de (LA)HORDE, collectif d’artistes composé de Marine Bruti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel qui assure la direction artistique du BNM (Ballet National de Marseille). En 2020 Lasseindra Ninja était l’invitée de (LA)HORDE pour la création de MOOD, pièce pour douze danseur.se.s du Ballet national de Marseille, créée dans le cadre du programme CHILD CARVALHO LASSEINDRA DOHERTY.
Précédé de Breathing de Hiroshi Sugimoto, 8 min, 2019
Au lever du soleil, sur le toit de verre de la fondation d’art Odawara au Japon, Aurélie Dupont interprète le solo « Ekstasis », chorégraphié par Martha Graham et ré-imaginé par Virginie Mécène. Une danse suspendue, entre ciel et mer, où la performance évolue à mesure que le jour se lève.