Le nom de l’atelier renvoie à Fernand Deligny et aux tracés des itinéraires quotidiens des enfants autistes. Deligny, écrivain, cinéaste et éducateur, et les lignes d’erre, ont été les déclencheurs d’une interrogation sur nos déplacements coutumiers. Une cartographie de ces pérégrinations se dessine mettant en évidence un espace commun. Le territoire est ainsi éprouvé et questionné dans ses constructions sociales, culturelles ou intellectuelles.
Inventer des espaces communs où la rencontre culturelle crée un être là, ensemble, au-delà de l’événement, tel est notre parti-pris.
L’atelier Lignes d’erre permet de (re)penser les relations entre oeuvre(s), public(s) et territoire(s) et d’expérimenter.
Les propositions de l’atelier ont pris deux directions :
Réinterroger la ville et ses usages, de l’espace public à l’espace commun, à travers des projections itinérantes (Polygone Etoilé, Le Merlan…). Un projet de diffusion aidé par La Fondation Orange en 2011.
Détourner les lieux dans leurs fonctions et destinations par des projections et lectures. Jardins ouvriers, écrans plasma des bars populaires des centres villes, espace seniors ont ainsi été investis par des équipes. Celles-ci sont nées par affinités de projet ou ont été motivées par des lieux (ces projections ont reçu le soutien de la Fondation Orange).
La vie de l’atelier
Des rendez-vous réguliers et 4 journées de visionnage collectif par an.
Une session de formation annuelle animée par un professionnel en fonction des besoins exprimés (photographie sténopé, création sonore…)
Participation à des projets collectifs (collectif Ici-Même, A propos d’un événement à faire, Deligny comme hypothèse…)
A l’automne 2011, le groupe Lignes d’Erre s’est concentré sur l’accueil en résidence de Jeremy Gravayat.
Sur internet :
Blog support de l’atelier de programmation autour de la thématique « Lignes d’erre ».